Chaque année en novembre, le « Mois sans tabac » est l’occasion de se mobiliser contre l’addiction à la cigarette. Le service de santé des armées, par l’intermédiaire du Ministère des Armées, partage des conseils pratiques pour aider ceux qui souhaitent arrêter de fumer. L’arrêt du tabac est un combat qui peut être difficile, mais ces cinq astuces, fondées sur l’anticipation et le soutien, peuvent augmenter significativement les chances de succès.
Voici les cinq astuces pour lutter efficacement contre l’addiction :
1. Se fixer une date et s’y préparer
L’arrêt du tabac ne doit pas être une décision prise à la légère, mais un objectif planifié. Il est crucial de se fixer une date d’arrêt précise et de s’y tenir. Avant cette date, l’astuce consiste à réduire progressivement sa consommation ou, pour les plus déterminés, à jeter toutes ses cigarettes, cendriers et briquets. Cette étape psychologique permet de concrétiser l’engagement et de se préparer mentalement aux premiers jours sans tabac.
2. Identifier ses habitudes de fumeur
Le tabagisme est souvent associé à des rituels quotidiens (café, pause au travail, après les repas). L’une des clés du succès est d’identifier ces moments et de les changer. Le conseil est de remplacer l’automatisme de la cigarette par une autre activité : boire un verre d’eau, mâcher un chewing-gum sans sucre, faire quelques étirements, ou simplement changer de pièce. Briser ces associations permet de déprogrammer le réflexe de fumer.
3. Se faire accompagner par un professionnel de santé
L’arrêt du tabac sans aide est souvent source de rechute. Le Ministère des Armées insiste sur l’importance d’un soutien professionnel. Un médecin traitant, un tabacologue ou même les médecins des armées peuvent proposer un accompagnement personnalisé. Cet accompagnement peut inclure l’évaluation de la dépendance et la prescription de substituts nicotiniques (patchs, gommes, etc.), qui doublent les chances de succès.
4. Utiliser des substituts nicotiniques
Les substituts nicotiniques jouent un rôle essentiel dans la gestion des symptômes de sevrage (irritabilité, anxiété, troubles du sommeil). Ils permettent de délivrer de la nicotine au corps sans les substances toxiques du tabac. Le conseil est de demander l’avis d’un professionnel pour choisir la forme (patchs, gommes, inhaleur) et le dosage les mieux adaptés à son niveau de dépendance.
5. Rester vigilant face aux rechutes et s’occuper
La rechute fait partie du processus d’arrêt pour beaucoup de fumeurs, et elle ne doit pas être vécue comme un échec définitif. L’astuce est de rester très actif : la pratique d’une activité physique régulière est un excellent moyen de gérer le stress et l’envie de fumer. De plus, il est important d’éviter les lieux et les situations qui incitent à fumer, surtout au début. Si une rechute survient, il faut analyser ce qui l’a provoquée et reprendre immédiatement la lutte. Le plus important est de ne jamais abandonner l’objectif d’une vie sans tabac.